Ce dimanche c’était la Fisherman’s Friend Strongman Run !!! Et j’y étais avec 2 autres membres de la Runnosphère, résumé d’une journée bien remplie !

Cette journée commença a 5h30 du matin ! Réveil pour aller prendre le train de 6h24 à Gare de l’Est, mon sac était prêt de la veille et j’ai du prendre un des premiers métros sur la ligne 2 :p

Les 2 grosses heures de voyage jusqu’à Strasbourg se feront dans les bras de Morphée, à peine arrivé, j’avale un cappucino et vais à la rencontrer de Clara et Noostromo, qui ont très gentiment accepté de s’occuper de moi au cours de la journée :p

Direction La Bresse, à 2h de voiture. Je découvre un paysage vraiment sympa, Munster, les châteaux perchés sur les hauteurs ! Dis donc, c’est vallonné par ici !

Une fois arrivé sur place, on peut déjà apercevoir les obstacles qui jalonnent le tracé, il y a du sérieux, ça va donner, mais déjà, allons retirez nos dossard. Noostromo sera le 59 et moi le 3654, en plus d’avoir le numéro imprimé, on nous l’écrit sur le front, histoire de faciliter le boulot des photographes. Dans le pack de chaque participants, un joli sac en toile au couleur de la course, la puce, un tshirt technique tout blanc (idéal avec la boue au programme) quelques échantillons de bonbons Fisherman’s Friend et Powerbar et divers prospectus.

  

Petit pique nique improvisé au soleil, le temps de s’imprégner de l’ambiance et d’admirer l’inventivité des coureurs dans leurs déguisements pour la course, ayant un peu zappé cette partie, on tentera bien un masque à base de Buff, mais pas évident pour courir :p

Mais voilà qu’arrive Maya, notre 3ème accolyte accompagné de son fils ! La team Runnosphère est au complet et prête à en découdre :p

On se dirige en trottinant vers la ligne de départ ! Déjà pas mal de monde, l’ambiance est vraiment bon enfant, ça chante, ça crie et il y a même quelques slams dans la foule, le tout animé par un speaker survolté 🙂 Petite baisse de bonne humeur quand on nous annonce un report de 30 minutes de l’heure départ pour cause de galère des derniers arrivants pour récupérer les dossards… Mais voilà un hélico qui nous survole !

Compte à rebours final et coup de canon, c’est parti !!! Rien à voir avec la galère du départ de l’édition précédente, ici tout se passe bien, et la foule est compacte sur la première section jusqu’aux premières difficultés : une montée et le premier obstacle :

1 – Les rochers : des ligne de rochers d’un mètre de haut a sauter.

Mais ensuite c’est une section typée trail, du terrain vallonné des belles montées et descentes sur chemin 🙂 Je suis toujours avec Maya et Noostromo mais il est de plus en plus difficile de rester grouper. Surtout quand arrive :

2 – Le lisier : sur des grands lacets en descente, l’organisation à détrempé le terrain herbeux et y a rajouté une petite dose de lisier, voilà donc un marécage improvisé ! Imaginez 4000 coureurs passer 2 fois sur cette zone.

Pour mon premier passage, j’ai de la chance, étant un peu devant, mais j’imagine déjà mon second passage :p Et voilà que j’ai perdu mes acolytes, Maya derrière et Noostromo devant 🙁

3 – Les troncs couchés : obstacle assez facile, des troncs enchevêtrés déposes dans un chemin, on passe dessus, dessous 🙂

A peine arrivé en bas de la descente, je vois au loin à bord du chemin un t-shirt Runnosphère, c’est Noostromo qui fait une petite pause pipi :p Ce qui me permet de le rattraper !

4 – Le champs de pneus : il est assez évolué avec des pneus au sol, mais aussi en l’air, pendu par des cordes !

5 – Le tunnel : voilà peut être l’épreuve la plus étonnante. Dans un tunnel qui passe sous la route, l’organisation a construit 2 digues de chaque côté et rempli ce grand bassin d’une eau boueuse et froide à hauteur de bassin ! J’ai de la chance, je suis grand et contrairement à Noostromo, je n’ai pas trébuché et terminé trempé de la tête aux pieds :p

A la sortie, il faut faire attention a bien se remettre en marche, car ce coup de froid peut être fatal 😉 Car juste après arrive :

6 – La montagne de paille : une belle pyramide de grosses bottes de pailles, il faut pousser pour monter et bien amortir à la descente !

7 – Le filet : une sorte de tunnel avec comme plafond un filet super lourd, une épreuve assez simple mais aussi assez cassante

8 – L’échelle de corde : Elle me faisait de l’oeil depuis le départ, cette échelle de corde accrochée à flanc de montagne est magnifique, et rempli de monde, on dirait une grande toile d’araignées ! Sensation garanties et photographe bien placés 😉

9 – Tobogans tuyaux : On s’élance sans trop savoir ce qu’il y a au bout, heureusement, une bonne couche de boue amortie l’arrivée !

10 – Les tranchées : En plus d’êtres profonde (plus d’1m50) elles sont pleines de boues, mais la convivialité et l’entraide est de mise et avec un bon coup de main à celui devant ou derrière, ça passe.

11 – Electricité : Des petits morceaux de cloture électrique flottent au gré du vent, mais ils sont bien alimentés ! Au premier passage, je suis sauf, mais la patate se fera sentir au 2 ème passage !

12 – La palissade : Peut être le plus impressionnant mais aussi le plus galère des obstacles, une palissade en bois de 3m de haut avec des trous pour mettre les mains et les pieds, ça se bouscule au pied, encore plus au second tour ou je perds presque 10 minutes 🙁 Et arrivé au dessus, impossible de remettre les pieds dans les trous qui sont déjà occupés par les nouveaux grimpeurs, il faut se jeter de 3m dans les tapis au pied !

13 – La montée de la mort : Une portion à bien 25% de côte ! Bien bien raide !

14 – La mer de pneus : La même que l’étape 4, mais en plus large !

15 – Ramper dans la boue : Le tout sous des rondins, de la boue, il y en avait au premier passage, mais étonnamment, elle avait disparue au second, emmené par les coureurs dans les chaussures ou les costumes 😉

Avec tout se programme, à la fin du premier tour, j’ai déjà les chaussures pleines de gravier et aucune envie de m’arrêter ! Je continue donc avec ma collections de cailloux qui se promène dans ma chaussure !

Au fil des obstacles, j’ai reperdu Noostromo, mais il me rattrape durant la seconde moitié du dernier tour et nous pouvons courir à nouveau vers les obstacles.

L’organisation annonçait 13km, mais ce sont plutôt 16 qui sont au programme !!! L’arrivée dans le sas de fin est mythique, dernier passage en rampant, encore 2 rangées de bottes de paille à sauter et voilà l’arrivée !

 

Nous voilà à l’arrivée, dans un bien piteux état…

Le matériel a lui aussi souffert, mais les Ravenous Stability ont été idéales dans ces conditions !

Par contre, le tshirt gardera surement des séquelles de son passage dans la boue, car même après la lessive il n’est toujours pas redevenu blanc… La douche collective mais super bien organisée permettra d’enlever le plus gros de la boue, bon point pour l’organisation, c’était super efficace !

C’était un super moment de Runnosphère !